Les traumatismes vécus par les parents ou les grands parents peuvent-ils laisser une empreinte biologique transmise de génération en génération ?
Certains scientifiques commencent à travailler sérieusement sur cette hypothèse. Parmi eux : Isabelle Mansuy, de l'école polytechnique fédérale de Zurich, en Suisse. Dans une étude publiée la semaine dernière dans la revue Nature Neuroscience, la chercheuse et son équipe ont montré, chez des souris mâles, qu'un stress intense dans les premiers jours de la vie modifie la composition cellulaires de leurs spermatozoïdes de façon durable. Ces altérations se retrouvent même chez les générations suivantes. Résultat : leurs descendants, qui n'ont subi aucun stress important, développent néanmoins des troubles du comportement comparables à ceux de leurs géniteurs.Lien vers l'article complet sur France Info
Information intéressante qui s'ajoute à de nombreuses autres expériences sur l'épigénétique, dont une autre plus récente qui montre la transmission d'un souvenir de peur d'une odeur, donc quelque chose de très précis, d'une souris à les trois générations suivantes...
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